Avant-première • Cineville Specials
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Film mosaïque merveilleux sur l’immensité de Mumbai et ses flux humains, All We Imagine As Light dresse le portrait bouleversant de femmes empêchées dans leurs désirs, qui entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle. La finesse et la douceur de Payal Kapadia font toute la différence, en plus de faire un bien fou.
Les titulaires d’un pass Cineville peuvent venir accompagnés de la personne de leur choix sans supplément
MA. 18 FEVRIER
20H00
Festiv'Elles
Venise, 18e siècle. A l’Institut Sant’Ignazio, orphelinat et conservatoire pour jeunes filles, tout le monde s’agite en vue de la visite imminente du nouveau Pape et du grand concert qui sera donné en son honneur. Une jeune domestique silencieuse et solitaire fait alors une découverte qui va révolutionner la vie du conservatoire… Proposant un sensoriel voyage dans le temps, ce récit en costumes surprend par sa bande originale détonante, anachronique et son montage vivifiant, et rend justice aux nombreuses compositrices invisibilisées par l’histoire.
Précédé d’un drink au Waux-Hall dès 18h (entrée libre)
VE. 07 MARS
20H00
Festiv'Elles
Angie et Pat vivent le parfait amour à Hong Kong depuis plus de 30 ans. Mais au décès brutal de Pat, la place d’Angie dans la famille se retrouve fortement remise en question… Avec une finesse exceptionnelle, le film explore bien plus que son intrigue autour de l’héritage : il met aussi en lumière la communauté lesbienne hongkongaise, encore trop absente des représentations cinématographiques, tout en célébrant la richesse et la beauté de la culture chinoise à travers ses coutumes, ses paysages et ses subtilités.
En collaboration avec la Maison Arc-en-Ciel du Brabant wallon
VE. 21 MARS
20H00
Séance-débat • Rencontre
C’est l’histoire de la lente mise à mort de la sidérurgie européenne pour cause de rentabilité et de mondialisation. La fin d’une épopée industrielle de deux siècles qui a fait la prospérité de la Wallonie et d’autres régions européennes. Le film pose une question cruciale : que reste-t-il de l’identité collective d’une région quand son cœur industriel cesse de battre ? Thierry Michel livre une réflexion essentielle sur la condition humaine face aux bouleversements économiques. Plus qu’un hommage, c’est un appel à préserver la mémoire industrielle.
Suivi d’une discussion avec le réalisateur
MA. 08 AVRIL
20H00